Le Bloc québécois présente un jeune candidat à la fois dynamique, intelligent et éloquent nommé Antoine Sarrazin-Bourgoin, dans la circonscription de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière.
Les électeurs veulent en savoir plus sur ce jeune candidat qui cumule des expériences enviables et qui parle avec la passion d’un politicien convaincu.
Sans plus attendre, voici notre première entrevue avec Antoine Sarrazin-Bourgoin…
1. Que retenez-vous de la présence, depuis les élections de 2006, de la présence du Conservateur Jacques Gourde, en tant que député de Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière?
Comme tous les autres députés Conservateurs, il est soumis à la ligne du parti.
Le parti Conservateur est un parti pancanadien qui s’occupe, avant tout, des intérêts de la majorité au Canada anglais. Très souvent leurs préoccupations sont loin, sinon contraires à celles du Québec.
Un exemple éloquent en fut le vote de M. Gourde contre la motion du Bloc visant la protection du marché canadien face aux protéines de lait provenant des Etats-Unis. Alors que lui-même producteur de lait devrait savoir combien les producteurs de lait (principalement au Québec) profiteraient d’une telle mesure, sa servitude à son parti canadien l’a amené à voter contre la motion, même à l’encontre de ses propres intérêts personnels sans compter ceux de ses électeurs. Pas étonnant que la gêne l’ait alors amené à brandir son trop célèbre doigt d’honneur.
2. Quels sont les trois principales raisons pour lesquelles les électeurs de votre circonscription devraient vous accorder leur vote, le jour du scrutin du 14 octobre 2008?
- Parce que les seuls intérêts que j’ai à défendre sont ceux des agriculteurs, des entreprises, des organismes, des citoyens de mon comté et les intérêts et besoins de l’ensemble du Québec plutôt que ceux du Canada, des États-Unis et des pétrolières.
- Je suis jeune. On dit qu’il est temps que la nouvelle génération prenne la relève des ‘’boomers » qui ont fait leur large part depuis un moment. Je réponds présent.
- Parce qu’actif depuis plusieurs années au Bloc, au Parti Québécois et auprès de Greenpeace, président des Associations étudiantes à la polyvalente Pamphile-Le May et au cegep F.-X. Garneau, inscrit en science politique à l’université Laval, je m’implique partout à fond; j’en suis rendu là. J’écoute avec attention puis j’agis.
3. La réélection d’un député conservateur, comme Jacques Gourde, dans Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière pourrait-elle comporter des risques, au plan social, économique et culturel?
Oui. Des risques sociaux: Encore plus de désillusion envers la politique. Comme quoi les élus ne s’occupent pas de leurs citoyens. Et ça c’est bien triste, car peut-être monsieur Gourde pourrait être présent, mais il ne pourra jamais aider, alors qu’il est cloisonné dans la ligne d’un parti qui n’a pas comme idéologie d’aider les gens, mais bien de tout laisser-aller, et ça c’est épouvantable dans une région où il y a autant de défis à relever.
Oui. Des risques au plan économique: Plusieurs ont pu constater que M. Gourde n’a aucune influence auprès de M. Harper. Pire, il ne fera pas obstacle à son parti même si plusieurs décisions du gouvernement conservateur nuisent aux Québécois. Comme seul exemple, son silence sur la ‘’gestion de l’offre », ce qui protège notre agriculture au Québec et dans notre région. Les Conservateurs, à l’OMC, défendent les intérêts des agriculteurs exportateurs, comme les céréaliers des provinces de l’ouest.
Oui. Des risques au plan culturel: Pour le Parti Conservateur, un parti pancanadien, plus on s’assimile, plus ça fait leur affaire. Alors, la culture, le moins possible pour eux… et ils coupent les subventions à cet effet.
4. Advenant votre élection, le jour du scrutin, quels principaux projets souhaiteriez-vous faire avancer?
Le projet le plus emballant serait de faire de notre région, grâce à de bons services et à de bonnes mesures gouvernementales, une région propice à l’établissement de jeunes familles, d’industries, de retraités, de travailleurs autonomes et d’entrepreneurs de toutes sortes. S’organiser pour que Lotbinière / Chutes-de-la-Chaudière soit un terreau fertile pour leurs actions, sans jamais faire et décider les choses à leurs places.
Ça se fait comment?
En consultant le milieu pour chercher des solutions. Protéger notre région, en faire un terreau fertile pour les entreprises où elles peuvent prospérer. Il faut travailler sur les places en garderies, la sauvegarde de notre environnement, l’aide aux entreprises, la protection de notre agriculture, entre autres avec la gestion de l’offre, et l’augmentation des prestations pour les personnes âgées qui sont souvent escroquées par le fédéral.
Des dossiers tous malmenés par les conservateurs.
5. Croyez-vous que votre âge jouera en votre faveur, auprès des électeurs?
Les gens veulent voir du changement dans la politique. Les gens voient, et avec raison, dans ma candidature quelqu’un qui veut mettre du sang neuf dans la machine politique.
Quelqu’un qui, bien humblement, sans prétendre tout changer tout seul, se veut un précurseur vers ce renouvellement que tout le monde recherche. Je suis plein d’énergie avec une volonté forte de voir progresser ma région, notre région. Ma jeunesse et celle des gens de notre région se trouvent à être notre force!
Je finirai par l’adage: la valeur n’attend pas le nombre des années.
6. Vous avez travaillé en tant qu’agent d’information pour Greenpeace, de 2007 à 2008. Qu’avez-vous retenu de votre passage avec eux?
Qu’il faut bien connaître ses dossiers, mais qu’il faut savoir encore plus écouter.
Les gens ont des choses à dire, des observations et des suggestions, des projets qui sont porteurs, mais il faut les aider. Il faut travailler avec eux et trouver des façons de faire avancer les choses en collaboration avec le milieu. Greenpeace m’a permis d’ouvrir les yeux en plus sur une panoplie d’enjeux et sur la façon de protéger notre environnement tout en étant respectueux de l’être humain et des transformations qu’ils effectuent pour l’économie.
L’économie et l’environnement c’est lié car si l’on ne fait pas attention à la ressource, elle va se perdre et par le fait même on ne peut plus s’enrichir avec. Il faut faire perdurer notre économie et ça passe par la protection de nos ressources.
7. À quel moment avez-vous décidé de vous présenter en tant que candidat pour le Bloc et surtout, pourquoi?
Je suis souverainiste.
Et je suis conscient que le Bloc Québécois est le seul parti au fédéral qui a pour mission de protéger les intérêts du Québec.
C’est un parti humble, qui ne recherche pas le pouvoir, mais le mieux-être et l’épanouissement des citoyens. Ça c’est une belle cause et on a des résultats. Dans la région il y a 5 circonscriptions, dont une seule du Bloc et qui, même si elle ne représente que 14% du territoire, a reçu 24% des investissements de toute la région. Donc, ce n’est pas vrai qu’un député dans l’opposition ne peut pas faire un bon travail.
Je suis fier de porter la bannière du Bloc Québécois qui est le seul rempart au cauchemar d’un gouvernement conservateur majoritaire. J’aurais été un bien mauvais citoyen que de laisser tomber la région au conservateur.
J’ai décidé d’être présent pour les gens d’ici.
8. Si vous aviez un message à lancer à tous les citoyens de votre circonscription, quel serait-il?
Je veux m’impliquer pour faire une société meilleure pour les gens d’ici. Il est temps que nous les jeunes prenions la relève. Le Bloc Québécois est la seule alternative au désastre d’un gouvernement conservateur majoritaire appréhendé.
Vaut mieux être dans l’opposition debout qu’être un député conservateur à genoux.
Il ne fait aucun doute qu’Antoine Sarrazin-Bourgoin a décidé de mettre toute son énergie à défendre les valeurs les plus nobles de ses concitoyens.
La circonscription de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière a besoin d’un véritable leader pour faire avancer les projets locaux au Parlement, à Ottawa. Il appartiendra aux électeurs, lors du scrutin du 14 octobre 2008, de déterminer s’il s’agit du jeune bloquiste de St-Antoine-de-Tilly.
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