Ce que les chefs n’ont pas dit à Muguette Paillé

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Muguette Paillé pendant la campagne électorale

Un peu sortie de nulle part, Muguette Paillé, de Ste-Angèle-de-Prémont, en Mauricie, a forcé les chefs de « grands partis politiques » du Canada à faire la démonstration de leur relative indifférence, en ce qui a trait aux difficultés des gens de 50 ans et plus à se trouver de bons emplois, en région.

Pire, les chefs de parti auraient pu en profiter pour dire que la recherche du bonheur —et d’un bon emploi— n’est pas une préoccupation exclusive aux 50 ans et plus et en qu’en fait, il s’agit d’un défi pour toute la société et non seulement un segment de travailleurs plus âgés.

Les chefs de parti sont tellement habitués de « diviser pour régner » qu’ils ont profité du malheur de Mme Paillé pour « ploguer » des éléments de leur « programme politique » au lieu de dire la vérité, à savoir:

  1. Les grands partis politiques du Canada prennent des décisions d’abord en faveur des grands centres où se trouvent la majorité des électeurs et ensuite, lorsque c’est possible, pour les régions;
  2. Les chefs sont au service de leur parti qui, dans tous les cas, accorde beaucoup de place aux riches donateurs, souvent attachés à des lobbys d’intérêts privés. Or, il n’existe pas de lobby « convaincant » et « influent » pour les régions;
  3. Les problèmes actuels que traverse la Mauricie, au chapitre de l’emploi, vont continuer de s’aggraver à mesure que le dollar canadien s’apprécie et que la spéculation continuera d’appauvrir les citoyens, incluant les petits entrepreneurs qui n’arrivent plus à trouver les fonds pour créer des emplois;
  4. La délocalisation de nos bases industrielles et commerciales vers l’étranger, notamment en Chine et en Inde, ont décimé nos emplois les mieux rémunérés, dans ces domaines;
  5. L’hyperspécialisation des métiers et des professions force les travailleurs à ne devenir « excellents » (les fameuses « compétences ») dans un nombre limité de tâches, ce qui rend leur mutation vers un nouvel emploi d’autant plus compliqué (les généralistes capables de se spécialiser au besoin se placent mieux que les « hyperspécialisés », surtout en région);
  6. Plusieurs transnationales étrangères qui s’établissent au Canada le font pour « exploiter » nos ressources, incluant nos ressources humaines, au maximum alors elles multiplient les demandes irréalistes, en matière de « compétences » pour faire baisser les salaires et augmenter la précarité d’emploi, question d’avoir un meilleur « contrôle » sur « le troupeau » de travailleurs — ce n’est rien pour vraiment aider l’emploi en région, surtout quand on sait que les transnationales étrangères font MOURIR nos PE et PME locales;
  7. La redistribution de la richesse censée se produire lors de l’attribution de gros contrats publics n’a tout simplement pas lieu. Pourquoi? Parce que les appels d’offres sont à peu près toujours gagnés par les mêmes « fiers à bras locaux » qui égrainent ensuite des miettes à des sous-traitants-esclaves-locaux qui n’arrivent à peu près jamais à faire leurs frais et donc, doivent se contenter de vivoter alors que les amis du pouvoir, qui obtiennent les appels d’offres, concentrent l’essentiel de la richesse dans leurs propres coffres (pour ensuite « contribuer » aux partis politiques de leur choix);
  8. L’éducation ne vaut plus ce qu’elle coûte et c’est pour cette raison que tant d’employeurs préfèrent s’établir ailleurs, comme dans certains régions de la Chine, où les travailleurs ont reçu une éducation multilingue de classe mondiale — il nous faut revenir au principe du maître (dans le sens de « maîtrise totale et absolue de la matière transmise ») et de l’apprenti (un élève qui sera outillé, à terme, pour assister ou remplacer le « maître », en tant qu’égal ou supérieur);
  9. La santé des gens de 50 ans et plus est un problème. En général, ils ne font pas assez attention à leur santé et finissent par coûter cher aux employeurs. Pire, les médecins traitent leurs symptômes mais ne guérissent jamais les causes à la source des maux ressentis. Au final, les employeurs courent un plus grand risque de voir leur employé tomber victime d’une quelconque maladie lorsque celui-ci a dépassé les 50 ans;
  10. Tous les chefs de partis politiques du Canada approuvent le « libre échange« , ainsi que la pléthore de traités libre-échangistes, au détriment du meilleur intérêt des Canadiens qui se trouve dans une approche juste-échangiste où chaque pays commerçant reçoit une juste part des bénéfices et ce, sans que son économie locale ne soit outrancièrement menacée par le néo-libéralisme économique qui permet aux transnationales étrangères de venir ici, voler nos ressources et acheminer les bénéfices vers leurs « bureaux chefs » à l’étranger, souvent basés dans des paradis fiscaux… la belle affaire!

Les chefs de parti politiques, Harper, Ignatieff, Duceppe et Layton auraient également pu parler de notre dollar.

Et oui, le dollar canadien n’est même pas imprimé par une compagnie canadienne mais plutôt, par une compagnie allemande nommée Giesecke & Devrient BA International, la même compagnie qui imprime les milliards de dollars (qui ne valent RIEN) pour le Zimbabwe!

Voici quelques images tirées du films Oh Canada – Our Bought and Sold Out Land, pour vous mettre en contexte:

Et pour ceux qui croient que les transnationales étrangères sont « super-gentilles » et ne feraient jamais de mal aux Canadiens, comme ce qu’ils ont fait, via Giesecke & Devient, aux Zimbabwaiens (jusqu’au 1er juillet, 2008, où ils ont enfin arrêté leur cirque avec le dictateur Mugabe), faites une brève réflexion sur ce qui suit…

Rien de bien rassurant à propos des « super-gentilles transnationales étrangères » que nos politiciens semblent ne jamais vouloir prendre en défaut, sauf pour de proverbiales pécadilles!

La vérité choque, c’est comme ça.

C’est clair que les chefs de parti ne veulent surtout pas dire aux Canadiens que leurs dollars ne sont PAS imprimés à Winnipeg, ni à la Monnaie Royale Canadienne (qui fait les « cennes » mais pas les « billets »), ni à la Banque du Canada qui sous-traite près de 100% du travail à une transnationale étrangère.

Sérieusement, prenez quelques secondes pour penser à ça.

Près de 100% de nos dollars canadiens sont allemands.

Ouvrez votre porte-feuille et touchez à vos billets. Ce sont des « produits allemands ». Il y a bien la Canadian Bank Note Company Limited qui imprime une partie des billets (habituellement des « éditions limitées ») mais l’essentiel est imprimé par Giesecke & Devrient BA International, d’Allemagne.

Ça ne vous donne pas un haut-le-cœur de voir que nos politiciens sont tellement corrompus qu’ils n’ont même plus assez de fibre morale pour nous dire que même l’impression de nos billets a été sous-traité à l’étranger? En clair, on enrichit éhontément des étrangers pour qu’ils impriment NOS billets de 5, 10, 20, 50, 100, 1000 dollars et plus. Comme si aucune compagnie canadienne n’était capable de le faire!

Comme Mme Paillé, vous n’en pouvez plus de la culture du secret de Stephen Harper, des stratégies de communication de Michael Ignatieff, de l’unilatéralisme québécois (avec tout ce que ça induit de pervers) de Gilles Duceppe et de la naïveté sélective du NPD alors quand vous apprenez, dans un article comme celui-ci, que près de 100% des billets qui se trouvent dans votre porte-feuille ont enrichi une transnationale étrangère, ça ne peut pas vous laisser de glace.

Imaginez si Mme Paillé s’était fait expliquer ça. Elle aurait vite compris que si nos politiciens ne sont même pas capables de s’assurer que nos billets soient canadiens, il n’y avait rien à espérer d’eux pour de l’emploi en Mauricie!

Pendant qu’on est sur le sujet, pourquoi ne pas préciser que Giesecke & Devrient est la deuxième plus grosse compagnie au monde, dans le secteur de l’impression de billets de banque (notes de crédit, au profit des banques émettrices et non du gouvernement émetteur — une autres belle supercherie). Autrement dit, c’est une GROSSE compagnie et vous, amis citoyens, contribuez à l’engraisser à chaque fois que vous utilisez un de LEURS billets.

À la base, en 1999, Giesecke & Devrient, une transnationale multi-milliardaire, a acheté BA International, la compagnie qui imprimait alors la majorité des billets canadiens. Les médias se sont bien gardés de nous en parler, à l’époque!

Giesecke & Devrient, entre autres choses, ont été impliqués dans l’impression de l’argent pour au moins deux pays qui ont cruellement souffert de périodes prolongées d’hyperinflation, incluant le Zimbabwe sous le joug du dictateur Robert Mugabe.

Au moment de publier cet article, Giesecke & Devrient, tel qu’immatriculé au Registre des entreprises du Québec, dans le dossier # 1148465405, appartient, à 100%, à la compagnie Giesecke & Devrient GmBH, basée à Munich, en Allemagne.

Voici la liste de ses administrateurs:

  1. Kevin Fitzgerald
    Dulles, VA
  2. Jerome McNevitts (également président)
    Markham, ON
  3. Willis Morettin
    Markham, ON
  4. Hans Wolfgang Kunz
    Munich, Allemagne
  5. Edgar Salib
    Markham, ON

Et les principaux dirigeants de Giesecke & Devrient…

  1. Alana Baptiste (secrétaire)
    Dulles, VA
  2. Mark Wright (principal dirigeant)
    Dulles, VA

Et le bureau d’avocats Lavery, De Billy SENCRL / LLP les représente, au Québec (et peut-être aussi au Canada).

Il n’y pas à dire, on peut dormir sur nos deux oreilles sachant qu’une majorité d’Américains et d’Allemands contrôlent l’impression des billets de notre devise canadienne!

Mme Paillé mérite qu’on lui explique ça.

Mais aucun politicien ne le fera.

C’est un autre des sales petits secrets, bien cachés par les cosmocrates et leurs marionnettes, les chefs de « grands partis politiques » du Canada.

Pourquoi parler de l’argent dans un article où l’on est censé parler de Mme Paillé? Parce que c’est lié. Tout est lié. Le fait que Muguette Paillé de la Mauricie se cherche un bon emploi dans sa région est directement lié au fait que les politiciens canadiens nous ont VENDU À VIL PRIX aux transnationales étrangères (en échange de rétributions secrètes, probablement).

Si Mme Paillé avait eu droit à la VÉRITÉ au lieu de la « politique-spectacle » du débat des chefs, hier, elle comprendrait mieux comment se défendre contre l’invasion des transnationales étrangères contre notre pays et ses citoyens.

Mais comme Mme Paillé n’a reçu aucune réponse à part des paroles vides, sa contribution aura été de forcer les politiciens à se révéler sous leur véritable jour, celui d’individus manipulés et limités dans la portée de leurs interventions et ultimement, dans l’exercice du pouvoir que nous nous apprêtons à leur conférer, via notre vote du 2 mais 2011.

Il nous agir, en tant que peuple, pour favoriser la montée d’un système politique facile d’accès pour les citoyens et difficile d’accès pour les cosmocrates locaux et étrangers. Pour ce faire, il va falloir qu’on se transforme, à notre tour, en Mme Paillé. Des citoyens qui posent les bonnes questions et qui ne se gênent pas pour exiger des réponses.

Harper va continuer de « diriger en catimini », derrière des portes closes (comme au G20 de Toronto), Ignatieff va continuer de sonner faux, Duceppe va continuer de réclamer l’indépendance tout en collectant un gros salaire d’Ottawa et Layton va continuer à nous donner le vertige avec ses promesses mais au fond, il va falloir que vous vous posiez la question, en tant que citoyen PROPRIÉTAIRE du Canada si ces gens-là vous représentent, vraiment.

Vous ne vous rappelez pas du G20, à Toronto? Les « chefs » ne s’en rappelaient pas, eux non-plus…

Toute cette violence et cette intimidation, digne d’un régime de bananes, pour ça…

Des « tatas » insignifiants pour les citoyens, ceux qui paient pour cette « grosse farce » et ensuite, des négociations SECRÈTES qui se tiennent, en exclusivité, derrière des portes closes.

Merci pour la transparence, M. Harper!

À ce jour, nous n’avons aucune confirmation officielle de ce qui s’est dit au G20 de Toronto… et pourtant, nous avons de 1 à 2 milliards de dollars pour que les marionnette des cosmocrates locaux et étrangers puissent se faire donner « un gros briefing« , en gang, à propos de ce qu’ils doivent faire pour faire avancer les « intérêts de leurs maîtres » (et nous flouer, au passage).

Elle est pas belle, la « démocratie » canadienne?

Mais bon, revenons à nos moutons: le débat des chefs…

Au final, nous avons assisté, en direct, à la montée médiatique de Mme Paillé parce qu’elle a posé une bonne question à des politiciens qui ne lui ont JAMAIS répondu ce qu’elle voulait savoir. Que ferons-nous de cette énième preuve de la totale déconnexion de nos politiciens d’avec notre réalité?

Même si les individus que nous pu voir hier à la télé sont des « bonnes personnes », force est d’admettre que pour Mme Paillé et des millions de Canadiens, ils n’ont pas réussi à parler avec leur cœur, tout obsédés qu’ils étaient de vouloir « passer leur message ».

La politique à sens-unique, au profit des transnationales étrangères, des banques et des cosmocrates est-elle encore viable pour les Canadiens? Si vous croyez que non, il va falloir vous lever parce que c’est parce que vous restez assis que les ultra-riches vous mangent la laine sur le dos, avec la discrète complicité des marionnettes, à Ottawa.

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