Le Parti vert dans Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière dispose d’une digne candidate pour les représenter, en la personne de Shirley Picknell et en ces temps de crise financière, aux États-Unis, il importe de faire le point.
Mme Picknell a pris le temps de répondre à notre entrevue en suivant les directives de son parti, certes mais en prenant aussi le temps d’adapter son texte à la réalité régionale.
Voici ses réponses à l’entrevue…
1. Une crise financière aux proportions inédites a présentement cours, aux États-Unis. Quelle lecture faites-vous de cette situation?
J’écoute la télévision des États-Unis et le plus important, je parle avec des amies qui sont aux États-Unis. Surtout une personne qui était Consul des États-Unis, pour le Québec.
Je trouve que c’est important de lire les journaux mais c’est aussi important à faire une petite recherche avec des personnes qui vivent la choses, sur place.
2. À votre avis, les électeurs de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière devraient-ils s’inquiéter de cette crise financière américaine?
C’est toujours important pour des personnes qui gagnent leur vie en faisant les exportations aux États-Unis de savoir qu’il va probablement y avoir un ralentissement. Donc, c’est important que le gouvernement soit là pour aider les électeurs avec ces changements.
Comme député du Parti Vert je propose ce qui suit.
- Incorporer le droit des travailleurs agricoles de gagner un salaire-subsistance et de jouir de conditions de travail sécuritaires;
- Favoriser et soutenir la consommation d’aliments locaux en incitant les chaînes d’épiceries à octroyer un volume de présentation adéquat pour les produits des exploitations et des entreprises de transformation locales;
- Veiller à ce que les paiements de soutien agricole soient octroyés en fonction de l’exploitation (et non de la production) pour soutenir davantage d’exploitations et d’exploitants agricoles;
- Inclure l’agriculture biologique et la culture extensive dans l’information éducationnelle offerte aux exploitants et populariser les pratiques de culture extensive afin d’améliorer la rentabilité et la stabilité des exploitations;
- Établir des programmes de dîners scolaires subventionnés par le gouvernement, mais dirigés par les collectivités, dans l’ensemble du Canada pour veiller à ce que nos enfants aient accès chaque jour à des aliments sains de leur localité et puissent se familiariser avec la production d’aliments durable et apprendre à manger sainement;
- Appuyer le « défi de 200 kilomètres » (qui consiste à manger des aliments cultivés dans un rayon de 200 kilomètres de chez soi) par le biais du développement des marchés de producteurs et d’activités de tourisme culinaire;
- Minimiser les effets du changement climatique en favorisant les pratiques agricoles qui augmentent la séquestration de carbone et diminuent les besoins en eau grâce à des incitatifs financiers liés à l’échange intérieur de droits d’émission de carbone;
- Fournir une aide de transition aux exploitants qui se convertissent à l’agriculture biologique certifiée.
Il ne fait aucun doute que Shirley Picknell se préoccupe beaucoup de ce qui se passe dans le comté de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière.
C’est très important de parler des entreprises locales qui exportent, aux États-Unis et ailleurs. Un ralentissement économique au Sud de notre frontière nous forcera à rivaliser d’ingéniosité pour maintenir notre flux d’échanges commerciaux et, par extension, notre niveau de vie.
Bonne chance à Shirley Picknell pour la suite de sa campagne.
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