Antoine Sarrazin-Bourgoin à propos de la crise financière aux États-Unis

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Tous les journaux de la planète font états des derniers développements concernant la crise financière qui secoue Wall Street et du même coup, les États-Unis, au grand complet.

L’heure est grave et pour y voir plus clair, Antoine Sarrazin-Bourgoin du Bloc québécois, a accepté de répondre à nos questions concernant cette crise qui se joue, d’heure en heure.

Voici ses réponses à notre entrevue…

1. Une crise financière aux proportions inédites a présentement cours aux USA. Quelle lecture faite-vous de cette situation?

Nous savions que le gouvernement Harper avait de mauvaises politiques sociales, environnementale, culturelles… la démonstration en matière économique paraissait, à certains, moins évidente.

L’actuelle crise financière aux USA, éclaire cet aspect.

Tout comme Bush et les autres Conservateurs dans le monde, M. Harper est un disciple du laisser-faire, du non interventionnisme de l’État. Nous en voyons déjà les résultats sur les industries forestières et manufacturières au Québec.

Or nous constatons que même aux USA, les Conservateurs doivent abandonner leur dogmatisme et intervenir (malheureusement trop tard). En matière financière, un gouvernement Harper, est également à éviter.

Seul le Bloc, au Québec, peut empêcher le désastre que serait un gouvernement majoritaire Conservateur.


2. À votre avis, les électeurs de Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière devraient-ils s’inquiéter de cette crise financière américaine?

Nous devons être vigilants.

Nous sommes mieux équipés pour faire face à cette ‘’tempête », car nos institutions financières sont mieux encadrées qu’aux USA.

Cependant, beaucoup d’électeurs qui travaillent dans des industries exportatrices peuvent craindre un ralentissement. Ce gouvernement conservateur, adepte de la politique du laisser-faire, comme son voisin des USA, s’est montré insouciant face à nos crises manufacturières et forestières.

La crise financière actuelle nous prouve que l’approche conservatrice n’est pas sans risques.

Les électeurs canadiens doivent, en effet, se faire une idée des dangers que court le pays si nos politiques économiques devaient s’aligner de manière trop incestueuse sur celles des États-Unis.

Il ne fait aucun doute que George W. Bush et son « équipe » paraîssent très mal, en ce moment, aux États-Unis mais aussi à travers le monde puisque les ultra-riches banquiers cherchent, sous le couvert d’un « plan de sauvetage », à faire porter le fardeau de leur imprudence sur le dos des honnêtes travailleurs américains.

Même si des accords ont lieu au Sénat américain, il ne faut pas penser que tous les Américains sont d’accords avec ce qui se trame derrière des portes closes.

Il va y avoir des lendemains aux décisions qui se prennent aujourd’hui et on peut deviner que les ultra-riches banquiers vont continuer à s’enrichir, en toute impunité, alors que les « citoyens ordinaires », eux, s’appauvriront sous le poids d’une dette nationale hors de contrôle.

Un gros merci à Antoine Sarrazin-Bourgoin pour avoire accepté de répondre à notre entrevue.

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