Montée inquiétante de l’immigration illégale

Que croyez-vous qu’il vous arriverait si vous deviez traverser la frontière canadienne, vers les États-Unis et ce, de manière illégale?

Sans surprise, vous seriez rapidement arrêté et menotté par les agents de la US Customs et Border Patrol (la « CBP ») et après un interrogatoire serré (2 à 4 heures, en moyenne), vous seriez détenus en attendant d’être déporté, vers votre pays (qui est le Canada, dans cet exemple-ci).

Ce ne serait absolument pas une partie de plaisir!

Si vous avez, en plus, l’idée de prétendre être un réfugié, fuyant le Canada pour demeurer en vie, les agents du CBP américain auront un sourire sur les lèvres en vous entendant raconter votre histoire de persécution, en sol canadien.

Et bien, c’est un peu la même chose lorsque des réfugiés arrivent au Canada, en provenance des États-Unis en prétendant fuir le pays de Donald Trump car ils s’y disent en danger de mort, s’ils y retournent.

Évidemment, ces immigrants illégaux ne peuvent absolument pas clamer le statut de réfugié puisque les États-Unis n’ont aucune intention de les torturer ou de les tuer. En fait, ils peuvent appliquer pour l’entrée au Canada en tant que réfugiés mais nos agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) verront clair dans leur jeu.

Contrairement aux États-Unis qui sont habitués à refouler les millions de Mexicains qui traversent illégalement leur frontière au Sud, nos services frontaliers canadiens ne sont pas habitués de recevoir des milliers d’immigrants illégaux qui se présentent en tant que réfugiés et ça parait car contrairement aux  États-Unis où les Mexicains sont retournés ipso-facto au Mexique, après avoir été fichés, à l’intérieur d’un délais de 12 à 24 heures (et un maximum de 30 jours, typiquement, pour les immigrants illégaux provenant des « autres pays que le Mexique », le temps de remplir un avion), au Canada, il y a deux énormes problèmes:

  1. Politiquement, le Canada semble « perdu » dans ses propres règles et procédures afin de déporter RAPIDEMENT des immigrants illégaux qui ont non-seulement enfreint nos lois (comme premier geste, en entrant au Canada) mais aussi abusé de notre système en passant devant les centaines de milliers d’autres immigrants utilisant nos voies légales pour entrer au Canada; et
  2. Le Canada, le Québec et nos services municipaux (en pensant à Montréal) décaissent des millions de dollars pour « accueillir » des immigrants illégaux qui auraient NORMALEMENT dû être rapidement déportés.

Là, dans le cafouillis monumental suivant les invitations ouvertes du chef libéral fédéral majoritaire Justin Trudeau qui a invité le monde entier à venir au Canada, sans réfléchir à la portée d’une telle chose (ou peut-être qu’il sait ce qu’il fait et là, ce serait encore plus inquiétant), on voit des centaines d’immigrants illégaux briser nos lois à chaque jour et comme conséquence, ils se font héberger, nourrir, soigner, éduquer et payer, aux frais des contribuables qui, eux, sortent de plusieurs années d’austérité libérale provinciale, sous les auspices de Philippe Couillard qui, maintenant, favorise clairement ces immigrants illégaux avec d’énormes sommes d’argent qui auraient évidemment pu servir aux citoyens —payeurs de frais, de taxes et d’impôts— du Québec qui remettent quelques 100 milliards de dollars annuellement dans le but de recevoir des services, en retour… pas pour soutenir des immigrants illégaux!

Alors voilà le nœud de cette intenable situation: le fait que le Canada ne déporte pas RAPIDEMENT ces quelques 10,000 immigrants illégaux qui sont entrés par le Québec, au mois d’août 2017.

Le mot à retenir ici, celui qui n’est absolument pas compris par le trio pro-immigration que sont les politiciens Justin Trudeau, Philippe Couillard et Denis Coderre, la grande famille libérale (au sens politique), c’est DÉPORTATION.

Pour résorber cette crise des immigrants illégaux, il faut cesser de jouer au tapis d’entrée sur lequel ces immigrants illégaux s’essuient volontiers les pieds et procéder à une action massive et exceptionnelle de déportation vers les pays d’où proviennent ces immigrants illégaux.

Rappelons qu’aucun des pays d’où proviennent ces « illégaux » ne représente un danger de mort, pour eux.

Le message doit être clair, à savoir qu’immigrer au Canada doit passer par les voies officielles afin que nous puissions correctement qualifier les demandes.

Pour l’heure, avec l’entrée MASSIVE d’immigrants illégaux au Canada, au Québec et surtout à Montréal, on expose notre population à des criminels, des gens malades et des individus si pauvres (dans tous les sens du terme) qu’ils n’arriveront vraisemblablement jamais à devenir des acteurs « productifs » de notre société… un peu comme ça s’est décliné, lors de leur séjour aux États-Unis où typiquement, en 7 ans (depuis le tremblement de terre en 2010, en Haïti), les Haïtiens qui immigrent illégalement au Canada n’ont tellement pas réussi à devenir autonomes qu’ils arrivent ici, à nos frontières, sans le sou ou alors, avec des moyens de misère, attendant que les Canadiens paient, pour eux (transfert de responsabilités, aux antipodes des principes favorisant l’autonomie des individus).

En ce moment, ces immigrants illégaux nous forcent à socialiser des coûts qu’ils auraient dû assumer, comme lorsqu’il s’agit d’un immigrant reçu légalement.

Aux sensibles qui tentent de tout ramener à des problématiques racistes ou xénophobes, il faut rappeler que la situation serait tout aussi alarmante si les immigrés illégaux étaient des blancs du Connecticut qui viendraient se faire vivre, ici, en prétendant, à tort, se qualifier pour le statut de réfugié.

Que ce soit clair, la race, la couleur de la peau, la langue parlée ne sont pas assimilée à cet enjeu, même si plusieurs Canadiens ont tous les droits de donner voix à leur opinions sur la chose, il s, agit ici d’abord et avant tout d’un situation d’immigration illégale qui doit cesser et qui doit être contrée par une déportation massive qui ne saurait avoir lieu assez vite.

Nos politiciens aiment rappeler qu’ils ont une oreille pour les préoccupations de leurs citoyens mais en ce moment, on constate une assourdissante déconnexion entre les mots vides des élus et les constats indéniables des Canadiens qui sont outrés d’avoir à payer pour des immigrants illégaux qui ont planifié leur entrée illégale au Canada afin de mieux profiter de nos largesses.

Aux citoyens qui disent que nous assistons à une invasion d’immigrants illégaux, force est d’admettre que le proverbial Cheval de Troie est bel et bien campé à l’intérieur de nos murs et comble de l’ironie, ce sont tous les Canadiens qui paient pour entretenir la présence de ce subterfuge migratoire qui pourra durer jusqu’à 3 ans, soit bien plus de temps qu’il n’en faut à ces immigrants illégaux pour « se sauver dans la nature », sans espoir qu’on les retrouve.

D’ailleurs, juste à Montréal, cette ville prétendument auto-proclamée « sanctuaire » par Denis Coderre, au grand dam de ses citoyens qui n’ont JAMAIS été consultés sur la chose, on estime à plus de 50,000 le nombre d’immigrants vivant dans la plus complète illégalité. C’est un autre problème absolument gigantesque que notre classe politique refuse d’adresser avec des déportations massives, exécutables sur-le-champ.

Tous les Canadiens doivent prendre acte de ce qui a présentement cours et décider si le Canada doit continuer à jouer le jeu des immigrants illégaux ou s’il souhaite faire respecter ses lois. C’est un choix qu’il nous faut faire, individuellement et collectivement, sans délais.

Claude Gélinashttps://videos.claude.ca/
Passionné des communications numériques, du développement web, de l'infographie et des avancées technologiques, au sens large.

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