Grippe porcine: Obama versus l’OMS

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Dans les « grands médias », les nouvelles s’enchaînent et on pourrait être sous l’impression qu’à travers le monde, tout le monde comprend la gravité de la pandémie dans la même mesure. Or, rien n’est plus faux.

L’OMS a le rôle du proverbial chef d’orchestre mais il est clair que ça fausse dans plusieurs coins.

Par exemple, au même moment où l’Organisation mondiale de la santé annonce que la propagation du virus passe au stade de pandémie de niveau 5, Barack Obama, lui, de son côté, dit à tout le monde de ne pas paniquer!

C’est noir ou c’est blanc… mais pas les deux.

Soit l’OMS panique, soit Obama essaie d’acheter du temps en calmant les esprits (pour une quelconque manœuvre politique). Mais en toute franchise, on ne peut pas être au centre d’une pandémie nanovirale de niveau 5 et se promener en disant « pas de panique » alors que des quantités insoupçonnées de personnes peuvent être en train de couver le H1N1.

Oui, plein de gens peuvent être en train de « couver » le virus H1N1, en ce moment, la période d’incubation sans symptômes apparents variant de 3 à 10 jours, ou plus. Difficile de rester complètement calme et serein dans un tel contexte.

Pensez à vos enfants qui pourraient être contaminés à l’école, par les enfants d’un voyageur de commerce qui revient du Mexique mais qui n’a pas encore les symptômes visibles.

L’OMS l’a compris plus clairement qu’Obama, nous sommes assis sur une bombe virale.

Le A/H1N1 pourrait frapper un grand coup à court terme ou profiter d’une baisse de la garde de la santé publique pour muter vers une variante beaucoup plus « efficace » contre l’humain. Et là, on pourrait s’attendre à une 2e ou 3e vague beaucoup plus mortelle.

Dans les deux cas, l’attitude de bon berger d’Obama plaîra aux ultra-septiques qui ne croient jamais que les choses pourraient mal tourner, même quand elles tournent mal devant leurs yeux.

À ce sujet, sachez que Mexico, une ville entre 28M et 35M de personnes, est à un doigt de l’imposition de la loi martiale… mais les sceptiques disent que le H1N1, « il n’y a rien là ». Heureusement pour eux qu’ils ne sont pas coincés à Mexico!

Hier, la grippe porcine a fait sa première victime aux États-Unis et hors du Mexique. Il sagit d’un jeune enfant mexicain, de moins de 2 ans, qui est décédé au Texas (à Houston) alors Obama dit que ça « compte » davantage dans « la colonne du Mexique » que celles des États-Unis. Mais bon, il a quand même annoncé aux Américains qu’il y aurait des victimes américaines. D’ailleurs, 91 cas confirmés, dans 10 états, sont présentement sous haute surveillance. À noter que c’est le CDC qui a confirmé que le virus qui a terrassé l’enfant était bel et bien le H1N1.

Pour calmer le jeu, à l’instar de l’OMS qui semble considérer la situation plus froidement (et de manière plus pragmatique), Obama a déclaré que l’épidémie est une source de profonde préoccupation mais pas de panique.

À vous de juger si c’est l’attitude d’Obama ou celle de l’OMS qui sauvera le plus de vies.

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