Abdul existe vraiment, chez Bell ExpressVu!

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Depuis son lancement, le service Bell ExpressVu a multiplié les erreurs de facturation graves et répétitives à l’encontre de plusieurs de ses clients et lorsque ceux-ci veulent obtenir justice pour ces factures « irrégulières », ils doivent plus souvent qu’autrement parler avec des employés qui ne maîtrisent pas « totalement » la langue française (ou anglaise, c’est selon).

Ainsi, au fil des année, il s’est développé une espèce de phobie du « Abdul », ce personnage inventé qui représente l’employé apparemment typique de Bell ExpressVu qui (1) ne parle pas bien notre langue, (2) promet tout et n’importe quoi sans trop se soucier des conséquences et (3) nous place sur attente à tout moment pour « valider » des informations en apparence anodines.

Enfin bref, « Abdul », c’est le nom qu’on donne à la légende populaire liée au service à la clientèle généralement pitoyable de Bell ExpressVu, une compagnie à 60% ontarienne et à 40% américaine — il n’y a plus de propriété québécoise chez Bell, tenez-vous-le pour dit!

Et bien quelle ne fût pas notre surprise, comme ça, un mardi 16 septembre à 13h, de tomber sur un véritable Abdul, au service à la clientèle de Bell ExpressVu!

Il n’y a donc plus de doutes, « Abdul » représente à la fois le nom de la légende (pas si légendaire que ça vu qu’elle est bien réelle) de mauvais service de Bell ExpressVu -et- le nom d’un authentique « représentant », par téléphone.

Notons, au passage, qu’il n’y a rien de mal à embaucher des personnes apparemment incapables de parler la langue de leur pays d’accueil —mais— les clients de Bell ExpressVu, eux, ont le droit d’exiger que leur « représentant » soit capable de converser librement dans leur langue, sans continuellement devoir faire répéter les phrases.

À la grande question « est-ce que Bell ExpressVu va finir par améliorer son service à la clientèle », la réponse est probablement « non » puisque malgré le déluge d’insatisfaction populaire concernant leur service « semi-automatisé, semi-dysfonctionnel » depuis de nombreuses année, rien de perceptible n’a encore changé.

Bell ExpressVu et les autres membres pan-canadiens de l’oligopole des services de télévision par satellite prouvent, hors de tout doute, que la gangrène corporative s’installe vite -et pour longtemps- dans les industries qui ne subissent pas de véritable compétition.

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2 Commentaires

  1. Depuis environ 2005, avant d’arriver à parler à un « Abdul » (tel que décrit avec humour dans l’article ci-haut), il faut parler avec une certaine « Émilie », une opératrice électronique qui est censée nous simplifier la vie.

    Évidemment, Émilie ne fait que nous embêter avec ses options, ses délais et ses mauvais choix de transferts.

    Émilie, c’est l’ultime insulte de Bell contre les clients qu’elle a encore. C’est la confirmation que les derniers emplois de support, au Québec, vont continuer à passer dans le tordeur pendant qu’Émilie donne l’illusion d’un « bon service »… à moindre coût donc en générant plus de profits pour les propriétaires de Bell.

    Aimez-vous ça, vous faire prendre pour une valise? Et bien, avec Émilie, c’est le « niveau pas fort du cerveau » assuré! Et c’est vraiment triste qu’il en soit ainsi.

    Il ne reste qu’un bon côté à cette histoire à savoir qu’un jour, aux abords d’une machine à eau, Abdul va peut-être rencontrer la fille qui fait la voix d’Émilie et qui sait, ils auront peut-être de beaux enfants.

    Devant autant d’arrogance, de la part de Bell, il faut bien rire de leurs travers.

  2. Ceux qui veulent payer moins cher pour leur ligne résidentielle (environ 23-24$ par mois, plus le 911 et les taxes) peuvent utiliser le fait que la concurrence, comme Primus, offre une ligne complète pour moins de 20$ alors en vous plaignant de cet état de fait, vous obtiendrez, au bas mot, un rabais de 5$ par mois, pendant 12 mois.

    Au bout des 12 mois, appelez à nouveau et rappelez-leur que vous changerez ipso-facto de fournisseur de ligne résidentielle s’ils ne continuent pas leur rabais.

    C’est beau la « fidélité » mais comme Bell n’est même plus une compagnie québécoise, je ne vois pas pourquoi ce serait nous, le proverbial « con » au « dîner de cons » de Bell.

    Sérieusement, appelez et faites baisser le montant à payer mensuellement sur votre tarif de ligne résidentielle.

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