Jean Charest a déclenché « ses » élections provinciales!

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Au matin du 5 novembre, Jean Charest a rencontré le lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne pour lui demander de dissoudre l’Assemblée nationale et tenir des élections jusqu’au 8 décembre prochain, jour déterminé pour tenir le scrutin.

Quelques coups de crayons plus tard, nous voilà plongés en élection, jusqu’aux oreilles!

Le fait que -tous- les sondages aient indiqué qu’entre 75% et 85% des Québécois ne voulaient rien savoir de la tenue de cette élection provinciale semble ne pas avoir influencé le choix du chef libéral d’en tenir… quand même.

Selon Jean Charest, « il ne peut y avoir trois mains sur le gouvernail ». Toujours selon lui, « L’ADQ, c’est le contraire de la stabilité alors qu’au Parti québécois, le premier sujet de Mme Marois est la réouverture de la constitution » — mais est-ce assez pour déclencher cette campagne électorale? Apparemment, oui.

« Qu’est-ce qui est le mieux pour l’avenir du Québec: demander aujourd’hui aux Québécois de se donner un gouvernement qui a un mandat clair et de traverser cette tempête [financière] qui s’annonce ou risquer d’être forcé d’aller en élection par l’opposition en plein cœur de la crise? » — Jean Charest

Mario Dumont accuse, quant-à lui, Jean Charest de déclencher cette campagne sur la base de « faux prétextes » et ajoute qu’au cours des prochaines semaines, « plus personne ne va parler d’économie » ce qui aurait pour effet de fragiliser la position québécoise au moment où la crise financière continue de faire les manchettes à travers le monde.

Pauline Marois a accusé son adversaire libéral de déclencher des élections pour cacher l’état déficitaire des finances publiques et à vrai dire, tant que le Vérificateur général n’aura pas déposé son rapport, on ne le saura pas de manière définitive (même si l’on s’en doute).

Alors voilà, les trente-quelques prochains jours seront saturés de nouvelles liées à cette campagne électorale provinciale qui donnera l’occasion à tous les électeurs québécois de faire un « X » en faveur du candidat de leur circonscription qui correspond le mieux à leurs attentes.

À votre avis, qui gagnera cette élection?

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