Le premier ministre sortant voulait la majorité à l’Assemblée nationale pour n’avoir qu’une seule paire de mains sur le volant, pour reprendre son image. Il a obtenu cette majorité alors il aura l’occasion de prouver aux Québécois qui ont voté pour lui qu’ils ont eu raison de le faire.
À part augmenter la dette du Québec pour financer des projets d’infrastructure, le gouvernement libéral provincial explore certaines pistes « porteuses » comme l’énergie hydrolienne qui consiste à placer des éoliennes sous-marines au beau milieu des courants les plus forts de nos grands cours d’eau, comme le fleuve St-Laurent. Ça semble -beaucoup- plus intéressant qu’une poubelle toxique comme Rabaska mais est-ce que ça se réalisera?
Voici quelques idées pour Jean Charest s’il veut relancer l’économie du Québec…
- Le taux d’endettement des citoyens dépasse l’entendement et il faut y voir. Les Libéraux devraient voir à l’établissement de nombreuses coopératives financières (à charte provinciale) spécialisées dans le microcrédit (pour emprunter 300$ au lieu de 5,000$ comme ça semble être le « minimum effectif » dans les banques et chez Desjardins) et ce, à des taux très bas, comme 2% par année — simplement avec l’argent sauvé en intérêts, au Québec, on redonnerait quelques 3,000$ à 5,000$ de plus (en moyenne) dans les poches des ménages québécois tout en leur offrant des outils concrets pour voir à leur destinée financière;
- Miser sur l’éducation et la valorisation des intérêts personnels des élèves (comme dans les écoles privées de l’élite). Le nombre d’élèves doit impérativement diminuer dans les classe ou encore, il faut augmenter le nombre de professeurs assignés aux « cas lourds » afin de ne plus ralentir inutilement nos élèves les plus doués. Qui plus est, il faut miser sur les « cheminements particuliers », notamment les programmes sports-études qu’il faudrait accompagner de programmes « nature-études » pour les sciences naturelles (afin que nos enfants connaissent les richesse de notre province) ou encore, « sciences-études » pour optimiser les connaissances scientifiques de nos meilleurs élèves;
- Renverser la pyramide de la santé, à 180 degrés. En ce moment, nous sommes en train d’endetter les générations futures parce que le système de santé québécois traite les symptômes sans toutefois adresser la véritable cause des problèmes (à l’origine des symptômes). Les multivitamines de haute-qualité devraient devenir la norme pour presque tout le monde, en plus d’une quinzaine de minutes au soleil, à tous les jours, dans un endroit où l’on retrouve une bonne concentration d’oxygène et peu de polluants. Il faut mieux nettoyer notre eau, interdire les OGM, les pesticides, les herbicides et les insecticides qui finissent invariablement dans notre assiette. Il faut bannir le mercure (thiomersal) de nos vaccins. Il faut réintroduire des éléments traces (oligo-éléments) essentiels dans notre alimentation (comme avant l’agriculture industrielle qui a tout « brûlé » nos belles terres) comme l’argent, l’or, le cuivre et le manganèse. Il faut en finir avec la malbouffe dans les école et tous les établissements publics en plus de frapper les commerces privés qui hypothèquent la santé des Québécois d’une taxe à la « remise en santé » pour couvrir les frais liés aux coûts des aliments « vides » qui rendent nos concitoyens malades, à coup sûr;
- Créer une assurance-vie universelle publique. Tout le monde meurt. C’est la seule certitude que nous connaissions. Et pourtant, nous sommes incapables de parer collectivement à cette « certitude ». C’est une insulte à notre intelligence et à notre société moderne qu’aucune assurance-vie universelle publique n’existe car si elle existait, vu sa nature universelle, elle coûterait beaucoup moins chère que la multitude de régimes privés, tous plus capricieux et coûteux les uns que les autres et nous pourrions vivre l’esprit en paix en sachant que notre progéniture pourrait vivre dignement le jour de notre « grand départ »;
- Multiplier la création d’espaces verts, de parcs et de plans d’eau bien entretenus, dans nos villes et nos villages. Il faut redonner une certaines qualité de vie aux familles qui, au cours des dernières décennies, ont dû composer avec des quartiers résidentiels qui ont poussé comme des champignons avec de toutes petites maisons, empilées les unes sur les autres et plus laides que jamais — il faut que l’argent des gens leur revienne sous forme de services tangibles qui améliorent leur qualité de vie et non pour payer les retraites dorées des fonctionnaires qui monopolisent les budgets municipaux, provinciaux et fédéraux;
- Côté agriculture, il faut déclarer la guerre aux produits transgéniques (les fameux OGMs), aux hormones de croissance pour les animaux (contaminants qui entrent dans notre alimentation), bannir de nombreux fertilisants chimiques dont la composition fait l’objet de vifs débats et surtout, valoriser la « petite agriculture » à taille humaine et biologique;
- Les élections doivent désormais comprendre une forme de représentation proportionnelle pour redonner confiance à l’électorat et s’assurer que tous les votes comptent (ce qui n’est pas le cas, actuellement);
- En finir avec le poste de lieutenant-gouverneur. C’est une insulte d’avoir à payer le rythme de vie princier de représentants indignes qui ne savent -rien- de la vraie vie des gens qui paient pour leur gros « lifestyle »;
- Empêcher les gros joueurs des télécoms de tuer l’internet, tel que nous le connaissons. Déjà, Bell multiplie unilatéralement ses règles de « filtrage » et se transforme en « Big Brother », comme dans le film « 1984 ». C’est très inquiétant et maintenant que Bell devient à 60% ontarienne et 40% américaine, soit 0% québécoise, il faut se prendre en main avant que l’internet qui nous permet d’échanger librement soit remplacé par un gros canal Sympatico-MSN gratuit et tout le reste offert via un supplément;
- Réformer l’actuel système de justice de fond en comble. Le système actuel croule sous les délais, émet des sentences bonbons à la tonne et ne mise pas suffisamment sur la véritable réinsertion, condamnant les « détenus » à retomber dans le crime, ce qui, une fois de plus, enrichit les policiers, les avocat, les juges et le « personnel administratif » — une grosse orgie de dépenses mal canalisées payées à 100% par des citoyens excédées par cette justice de riches, pour les riches et par les riches qui coûte désormais tellement cher que le citoyen ordinaire doit obligatoirement abdiquer « par défaut », n’ayant même pas les moyens de retenir les services d’un avocat. Il faut que ça change et plusieurs des « clowns juridiques » actuels doivent être mis à la porte pour grossière incompétence et insulte à la population.
Et il y en aurait d’autres, des idées mais avec 10 points bien senti, ça devrait donner de l’ouvrage à nos élus libéraux et peut-être, s’ils le souhaitent, aux partis siégant dans l’opposition.
Bravo à tous ceux qui ont gagné leurs élections provinciales 2008 mais aussi à tous ceux qui ont mené une campagne pour offrir leurs services aux citoyens québécois. Il y a tant à faire, au Québec. Nous avons besoin de tout le monde, qu’importe leur allégeance politique.
À votre avis, que fera Jean Charest maintenant qu’il a la majorité à l’Assemblée nationale?
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