Toronto en tant qu’exemple de l’État policier canadien

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Police contre les citoyens au G20 de Toronto, en 2010

Aux yeux du nouvel ordre mondial, vous n’êtes que des esclaves.

Des êtres sans importance qui n’ont aucun droit sauf celui d’obéir aux règles de riches et des puissants.

Vous en doutez?

Et bien, intéressez-vous simplement à la rencontre des leaders du G8 et du G20 qui vont se rencontrer, les 26 et 27 juin 2010, au Centre des congrès de Toronto pour s’entendre sur les meilleures façon de vous confirmer dans votre esclavage économique, psychologique et physique.

Comment s’y prendront-ils pour vous faire sentir comme un moins-que-rien?

Et bien, commençons avec la « zone de liberté d’expression » qui sera situé à environ 1,2 km du lieu de rencontre des dirigeants politiques. Cette zone lourdement ceinturée de membres de force de l’ordre sera la seule où les « manifestants » auront le droit de s’exprimer publiquement.

Wow…

Ça ne vous donne pas des frissons, ça?

Qu’importe l’importance de la rencontre qui a lieu en territoire canadien, tous les citoyens devraient avoir le droit d’aller et venir comme ils le désirent et manifester librement (et pacifiquement), où ils le souhaitent.

C’est la base de nos droits, en tant que citoyens canadiens, non?

Et bien non — pendant le sommet du G20, à Toronto, les citoyens seront confinés à une petite zone où leurs doléances pourront être rendues publiques, sous l’œil menaçant de dizaines de milliers de policiers qui n’hésiteront pas à lancer un assaut au moindre signe d’irrégularité (incluant celles provenant des « agents provocateurs » de la GRC).

Mais il y a pire.

Le processus pour s’inscrire en tant que membre d’un média pour pouvoir assister au sommet du G20 élimine, à priori, les membres de médias indépendants de petite taille, comme les blogueurs. Le formulaire obligatoire que vous pouvez consulter en ligne exige des membres des médias qu’ils soumettent leur candidature selon des règles strictes qui n’ont aucun sens, pour un blogueur. C’est une autre tentative (réussie) de museler la presse indépendante et de récompenser les « grands médias » complaisants au nouvel ordre mondial.

Comment le grand public peut-il finir par voir la taille de l’imposture du cirque du G20 si les blogueurs sont stratégiquement écartés du sommet, via des règles d’admission sans cesse plus paranoïaques et déraisonnables?

Est-ce que vous commencez à comprendre que vous n’êtes qu’un esclave de plus, au service de l’enrichissement unilatéral des banquiers du nouvel ordre mondial qui contrôlent la planète et qui tentent, en ce moment de nous ruiner, à jamais? Le G20 n’est qu’une grosse opération de « dressage de chiens » où ils montrent aux esclaves ce qu’ils le droit, ou non, de faire. C’est odieux.

La mesures de sécurité pour ces deux sommets, tenus l’un après l’autre, s’avèrent être sans précédent, pour le Canada. Des dizaines de milliers de policiers —dont plusieurs en uniformes de combat paramilitaires— se tiendront prêts à stopper toute atteinte à l’intégrité des bandits au service du nouvel ordre mondial. Le pire, c’est que ces policiers sont des esclaves, eux-aussi. Ils se croient supérieurs à leurs pairs mais c’est un autre mensonge. Le temps venu, le nouvel ordre mondial disposera d’eux aussi… comme il limite les libertés —pourtant acquises— de tous les citoyens canadiens.

Le gouvernement du Canada, comme celui du Québec, fonctionne grâce à des centaines de milliers de fonctionnaires et à vue de nez, la plupart sont d’excellentes personnes. Le problème, c’est la direction pro-nouvel ordre mondial qu’a pris le gouvernement, sous les ordres d’une poignée de politiciens, secondés par des haut-fonctionnaires corrompus. Les citoyens doivent dire NON à la montée de l’État policier du Canada, tel que nous le verrons, au G20 de Toronto.

En gros, Toronto va se transformer en Pittsburgh, version 2009.

Ça va être triste de voir les libertés piétinées sous les bottes des policiers, payés pour protéger les vrais criminels qui ne cachent même plus leur adhésion au nouvel ordre mondial (pour lequel ils se sont TOUS prononcés « en faveur », publiquement).

Les citoyens, d’un bout à l’autre du pays, doivent faire comprendre à leur député que la façon dont le G8 et le G20 vont être conduits, en sol canadien, ne respectent aucunement nos droits et libertés. Notre liberté d’expression n’a pas à être limitée à une « zone de liberté d’expression » et nos blogueurs n’ont pas à faire semblant de faire partie d’une « grosse organisation de presse » pour avoir le droit de couvrir le sommet.

Les participants à ce sommet ne travaillent PAS dans l’intérêt des citoyens des pays qu’ils représentent. Ils sont au service d’un nouvel ordre mondial vampirique qui, malheureusement, demeure méconnu du « grand public » qui n’en finit plus de se pâmer devant le flot d’émissions de télé-réalité pour mieux fuir leur propre réalité (celle où ils sont endettés, malades et ignorés).

Amis citoyens, dites NON à la démonstration de ce qu’aura l’air tout le Canada, d’ici quelques années, soit un État policier qui limite les droits, piétine les libertés et dirige par la peur.

Ça n’a aucun sens d’accueillir des dirigeants étrangers dans l’équivalent technique d’un bunker, le temps qu’ils ajustent leur stratégie pour mieux nous voler ce qu’il nous reste de richesse et de libertés. Aucun des politiciens « invités » au G20 ne mérite notre bienveillance car ils œuvrent, sur une base continuelle, pour nous garder à genoux.

Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement mondial où nous n’aurons plus aucune représentation et c’est maintenant qu’il faut se faire entendre, avant que le Canada ne soit complètement transformé en État policier.

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2 Commentaires

  1. Les rencontres du G20 se sont poursuivies depuis celle de 2010 dont il est question dans ce billet et ça continue de se produire dans des zones militarisées où seuls les « grands de ce monde » ont le privilège de dépenser les deniers publics pour se payer une fastueuse rencontre.

    N’en déplaise aux dirigeants des pays membres du G20, ils sont redevables aux citoyens à la base des démocraties via lesquels ils ont été élus.

    La forme de ces rencontres doit changer pour favoriser la transparence. En ce moment, c’est un dépense largement inutile, du point de vue du contribuable qui voit des dirigeants se vautrer dans le luxe, le temps de cette rencontre privée où l’on ne saura jamais vraiment ce qu’ils se disent.

    Et partout ailleurs aussi, il y a cette violence contre ceux qui s’opposent à ces manigances derrière des portes closes… quel inconfort face à tant de mépris contre les citoyens des pays-membres…

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