L’arrogance de Fernand Perreault

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Si vous veniez de perdre 40MM$ que le peuple québécois vous avait confié, seriez-vous arrogant au moment de leur rendre des comptes?

Bien sûr que non.

Vous auriez assez de jugement pour vous présenter HUMBLEMENT devant les représentants du peuple pour répondre à toutes leurs questions et tenter de faire toute la lumière sur cette perte catastrophique qui va hypothéquer plusieurs générations de Québécois.

Mais ce n’est comme ça que le riche (et puissant) Fernand Perreault, ex-PDG par intérim de la Caisse de dépôt, voit les choses.

À le voir aller, sa comparution devant la Commission des finances publiques, c’est un grosse farce. Il avait l’air tellement arrogant et suffisant, lors de son passage à cette commission, qu’on pourrait penser que seul un parvenu déconnecté et imbu de lui-même pourrait agir de la sorte, dans de telles circonstances.

En clair, Fernand Perreault a protégé ses collègues, ses ex-collègues et ses amis libéraux. En contrepartie, il s’est moqué des Québécois, tout au long de sa comparution, notamment en ne répondant pas aux questions.

Ses réponses où il essayait de jouer au professeur de maternelle qui « explique les choses de la vie » étaient révoltantes.

Quelqu’un ayant joué un rôle dans le perte de 40MM$ se doit de l’assumer. Et bien, M. Perreault, lui, il n’a RIEN assumé. C’est comme s’il avait été un fantôme —qui a encaissé son gigantesque chèque de paie— mais qui, par un quelconque tour de magie, ne savait rien et ne décidait rien.

Il nous a vraiment pris pour des demeurés.

Rien que pour ça, Fernand Perreault mérite d’être foutu à la porte de la CDPQ, manu-militari, sans « bonis », merci-bonsoir.

Sérieusement, écoutez-le parler, ce gars-là.

Il aurait de la misère à se trouver une job de vendeur de chaussures tellement il sonne faux. Son manque évident de sincérité intégral suinte de chacunes des pores de sa peau et on sent que derrière chacunes des demi-vérités qu’il nous livre lors de ses tentatives de réponses se cachent plein de secrets.

D’ailleurs, il s’oppose totalement à la publication d’un rapport de PriceWaterhouse qui nous permettrait de mieux comprendre ce qui s’est passé, en 2008, à la Caisse de dépôt.

Honnête, le monsieur…

S’il n’avait rien à cacher, il commencerait par RÉPONDRE aux questions qui lui sont posées et ensuite, il dévoilerait TOUS les détails liés aux transactions de la Caisse mais il ne fait RIEN de ça.

Fernand Perreault se contente d’être lui-même: arrogant, suffisant, médiocre et totalement indigne des fonctions qu’il occupe (encore, malheureusement). Les Québécois méritent beaucoup mieux qu’un arriviste qui cultive les secrets et les jeux politiques.

La Commission des finances publiques aura, au moins, permis de confirmer la nature véritable de cet exécrable personnage, généralement insensible aux dizaines de milliards qui ont été perdus sous —sa— garde.

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