Héma-Québec gère une réserve collective de sang qui est utilisée, chaque année, par environ 80k personnes qui doivent recevoir une transfusion sanguine.
Il semblerait qu’environ 3% des Québécois contribuent à cette réserve, via l’une ou l’autre des collectes de sang organisées par Héma-Québec, à ses bureaux ou lors d’évènements ponctuels.
Selon « Le bilan démographique du Québec », préparé par les responsables de la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec [en 2008], via l’Institut de la statistique du Québec, notre province compte actuellement 7,716,500 habitants (et ce, en date du 1er janvier 2008, très précisément).
Ainsi, au plan purement mathématique, 3% de la population québécoise représente 231,495 personnes.
Autrement dit, plus de 200k personnes veillent à alimenter 80k personnes qui en ont besoin, selon Héma-Québec.
Si on enlève les bébés, les jeunes enfants, les personnes malades et les personnes âgées, ce 3% de donneurs un encore plus gros morceau de la population active, en santé. Mathématiquement parlant, on peut dire que les Québécois font preuve d’une grande générosité, en ce qui a trait à leur sang.
Il n’a pas été possible de savoir, via Héma-Québec, si les 80k utilisateur du sang donné au Québec étaient Québécois (ou de passage au Québec, lors de leur transfusion). Autrement dit, ce n’est pas possible de savoir si Héma-Québec exporte le sang québécois et dans quelle proportion, s’il le fait.
Si quelqu’un a plus de détails sur la gestion du sang, au Québec, des explications supplémentaire concernant l’utilisation du sang donné par les Québécois seraient appréciées.
Comme le sang doit être utilisé le plus rapidement possible, c’est normal qu’Héma-Québec invite les Québécois à donner à tous les moments de l’année. Personne ne sait quand un accident nécessitant une transfusion sanguine va survenir alors il faut maintenir les stocks pour éviter les pénuries.
À l’instar du don d’organes qui interpèle moins ceux qui n’en ont jamais eu besoin, directement ou via un proche, le don de sang n’intéresse pas tout le monde.
Plusieurs experts disent même que la transfusion sanguine n’est pas aussi simple qu’on le croit et qu’entre deux personnes du même groupe sanguin, il peut arriver que le sang donné ne soit pas parfaitement compatible pour le receveur.
Qui plus est, si le sang est plus vieux et que les globules rouges ne sont plus en mesure de bien acheminer l’oxygène aux cellules, la transfusion sauvera peut-être la vie du receveur à court terme mais ça ne sera peut-être pas suffisant pour le sauver.
Ainsi, Héma-Québec a tout intérêt à continuer ses travaux afin d’optimiser sur usage des banques de sang déjà à sa disposition afin de mieux solliciter les Québécois (aux bons moments et pour les bonnes quantités), à l’avenir.
Ce qui est certain, c’est que les Québécois font preuve d’une grande générosité en donnant leur sang et au fil du temps, nous finirons peut-être par trouver des alternatives au don de sang, tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Pour l’heure, ceux qui veulent donner du sang sont les bienvenus de le faire au bureau d’Héma-Québec le plus près de chez-eux.
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Faite un tableau des groupes de sangs les plus demandés, faites des statistiques des groupes les plus rares au Québec. Nous n’avons aucune statistique. Je vais voir dans tous les pays et ils en ont???? Nous nous ne savons rien. Faite Un tableau compréhensible pour les gens. Le cananda ouin, mais nous vivons au Québec. J’aimerais voir une grille comme en FR. Us. All. Af. Asie etc…. Merci. En passant mon gr. est A Négatif… Au revoir. Anne-Alex T.