La vie en général

Questions qui font réfléchir

Par

4 mars 2014

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C’est l’écrivain et philosophe Voltaire qui a dit qu’il valait mieux juger un homme à ses questions plutôt qu’à ses réponses.

Il a dit cela parce que poser la bonne question, c’est y répondre!

En s’inspirant de la sagesse de cette figure emblématique de la France des Lumières, posons-nous aussi des questions qui nous forcent à chercher, en nous et autour de nous, les bonnes réponses.

Voici des questions pour nourir vos réflexions…

Si aujourd’hui était la dernière journée de votre vie, feriez-vous ce que vous comptez faire, aujourd’hui?
Quelle est la différence entre vivre et exister?
Si nous apprenons de nos erreurs, pourquoi avons-nous toujours aussi peur d’en faire?
Est-ce hors-d’atteinte? Ou est-ce que vous ne vous êtes pas encore étiré assez loin?
Si vous ne l’avez pas encore réussi, qu’est-ce que vous avez à y perdre? (autrement dit, qu’est-ce qui vous fait peur et vous empêche de réussir)
Comment savez-vous qu’il est temps de continuer à s’accrocher ou à décrocher?
Pourquoi comptez-vous? (au sens large)
Souhaiteriez-vous que votre enfant soit moins beau mais extrêmement intelligent ou qu’au contraire, il soit vraiment beau mais moins intelligent?
Qu’avez-vous fait dont vous n’êtes pas fier?
Autrement que l’argent, qu’avez-vous gagné de votre emploi actuel?
De quelle manière vous arrive-t-il de vous percevoir comme votre propre pire ennemi?
Qu’est-ce qui figure à la première position des choses que vous voulez faire avant de mourir?
Qu’aimeriez-vous ne pas savoir?
Qu’est-ce qui meuble vos pensées en ce moment? À propos de quoi procrastinez-vous?
Êtes-vous heureux avec vous-même?

Nous aurions tous besoin de vacances s’il fallait aller au bout de chacune de ces questions et les implications que les réponses pourraient avoir, dans nos vies.

Ce sont des questions lourdes de sens où l’on utilise notre bagage incomplet pour répondre à ces questions qui nous entraînent pernicieusement dans des réponses aussi complètes que possible.

Simplement la question sur ce qu’on aimerait ne pas savoir nous emmène sur un terrain à contre-courant des médias sociaux où l’on peut savoir plein de choses sur plein de monde mais au fond, cette information ne nous sert pas vraiment à se réaliser, individuellement et collectivement ou du moins, pas comme on le voudrait.

Par exemple, lorsqu’on évalue deux emplois qui se ressemblent, on aimerait bien avoir une petite fée pour nous souffler à l’oreille le meilleur choix pour notre avenir. Après tout, nul ne sait si l’employeur qu’on choisit fera faillite ou propèrera. Ce qu’on sait nous sert mais ce qu’on ne sait pas (ou pas encore) a aussi son pesant d’or et on s’ingénue à tout analyser pour faire les bons choix alors que plus souvent qu’autrement, en écoutant notre voix intérieure, on finit par se rendre compte que c’est un aussi bon guide qu’une longue analyse.

C’est un peu comme ça que chacune de ces questions qui implique sa propre réponse peut nous entraîner longtemps dans les dédales des possibilités de réponses!

Alors voilà, amusez-vous individuellement ou en groupe avec ces questions et vous verrez, les réponses changent au fil du temps alors pour y voir encore plus clair, sauvegardez l’essentiel de vos réponses et revisitez-les après un certain temps. La perspective, lorsqu’elle se présente de manière plus prononcée, donne peut-être le vertige mais cette vue pluridimensionnelle sur des questionnements en apparence unidimensionnels demeure un exercice grisant.

Vous méritez de prendre un peu de temps pour vous poser maintenant les questions qui —un jour— se feront plus pressantes et où vos réponses seront encore plus lourdes de sens… et de conséquences.