Nouvelle entrevue avec Antoine Sarrazin-Bourgoin du Bloc québécois

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Lors de sa première entrevue dans ce blogue, Antoine Sarrazin-Bourgoin du Bloc québécois a donné le ton avec des réponses franches et bien senties.

Voici sa deuxième entrevue qui ne manquera pas d’intéresser les électeurs du comté de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière. De nombreux citoyens se réjouissent d’ailleurs de voir qu’un si jeune candidat soit si dynamique et véritablement intéressé à les représenter, à Ottawa.

En ce sens, bonne lecture de cette deuxième entrevue…

1. À votre avis, quelles sont les préoccupations principales des citoyens de Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière, aussi bien localement que sur la scène nationale?

Comme partout ailleurs, ils souhaiteraient une meilleure qualité de vie et ils voudraient un gouvernement qui se préoccupe mieux de leurs besoins.

Beaucoup disent ne pas vouloir élire un gouvernement conservateur majoritaire.

2. Quand vous allez rencontrer les électeurs de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière, quels semblent être les enjeux qui les intéressent le plus?

Dans la portion Lotbinière, chez les agriculteurs: – la protection de la gestion de l’offre – la crise dans le porc, les prix au kilo sont proches du coûtant.

Dans le secteur manufacturier: l’impact de la mondialisation et de la récession américaine sur leurs emplois.

Dans la partie Chutes-de-la-Chaudière, les difficultés économiques, leur précarité financière.

La conciliation travail-famille, le manque de temps, la précarité au niveau des emplois, des inquiétudes quant à l’environnement et pour l’avenir de leurs enfants.

3. En vous basant sur les discussions que vous avez eues avec vos concitoyens, sentent-ils que leurs intérêts sont bien représentés (et défendus) depuis l’élection de 2006, à la Chambre des communes?

De façon générale les gens sont assez mal informés… Les difficultés qu’ils vivent au quotidien et la stagnation des problèmes leur laisse croire que le gouvernement manque de compétence ou n’en fait pas assez pour eux.

Les gens se rendent compte qu’ils sont mal représentés par le député actuel.

Par exemple:

Le Bloc Québécois a présenté une motion pour que le gouvernement fédéral limite les importations de protéines laitières, importations qui nuisent aux producteurs de lait québécois. Croyez-le ou non, M. Gourde, pourtant agriculteur lui-même, ainsi que tous les Conservateurs ont voté contre une limitation de ces importations.

Autre exemple, les Conservateurs ont coupé la contribution fédérale de 807 millions au Programme de création de places en garderies (CPE). Leur allocation de 100$/mois/enfant (IMPOSABLE) n’a créé aucune place en garderie et empêche le gouvernement du Québec d’en créer. Encore là, monsieur Gourde n’a pas su protéger les intérêts de ses électeurs et a plutôt choisi de se ranger derrière son parti.

4. Selon vous, est-ce que cette élection fédérale soulève plus (ou moins) d’intérêt que celle de 2006?

Moins, je crois.

En 2006 les électeurs étaient curieux de voir ce que les Conservateurs feraient. Ils sont déçus de ce gouvernement et inquiets de ces politiques rétrogrades opposées à nos valeurs.

Par contre, ça devrait être le contraire. Les enjeux sont encore plus fondamentaux qu’en 2006. On affronte ce qui pourrait être un gouvernement d’extrême-droite. Le Bloc Québécois est la seule solution. Le seul gardien des intérêts des Québécois.

Il faut se mobiliser contre une majorité conservatrice qui serait destructrice.

5. L’impact de l’Internet, avec ses blogues, wikis et autres sites d’information, sera-t-il plus important qu’en 2006, pour influencer le choix final des électeurs?

C’est mon avis, et cela ira en grandissant… c’est le moyen de toucher la nouvelle génération qui regarde peu la télévision. Pour ma campagne, j’ai un groupe Facebook ainsi qu’un blogue et un site internet.

6. À ce point-ci dans votre campagne, si vous pouviez vous adresser à tous les électeurs de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière, que leur diriez-vous?

Il faut empêcher les Conservateurs de devenir majoritaires.

Les empêcher d’abandonner la gestion de l’offre en agriculture, de continuer à négliger l’aide à nos industries. Il faut aider les citoyens, pas les pétrolières. Protéger la nature, plutôt que de l’exploiter à outrance. Encourager la culture, supporter les familles. Tant que nous sommes dans le Canada, le Bloc Québécois est essentiel à Ottawa, pour freiner et dénoncer la dictature conservatrice.

Certaines personnes me disent qu’ils ne veulent pas voter seulement contre quelque chose. Je leur propose effectivement de voter pour un parti jeune, pour un candidat jeune, qui veut travailler à améliorer une région qui, elle aussi, est jeune et énergique.

Les projets sont grands et ambitieux dans la région, on a besoin d’un député qui peut dire PRÉSENT.

Dans ses réponse, il arrive qu’on reconnaisse (un peu) l’agent d’information pour Greenpeace (son emploi, hors-politique) car ses arguments vont droit au but — de nombreux électeurs appréciant justement ce trait de personnalité, chez ce jeune candidat bloquiste.

Comme il n’est pas à cours d’arguments pour nous présenter sa vision des choses, il ne fait aucun doute qu’on entendra encore parler d’Antoine Sarrazin-Bourgoin d’ici la fin de cette campagne électorale.

Bonne chance, au cours des prochaines semaines -intensives- de campagne.

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