L’enjeu de la persévérance scolaire des jeunes

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Enfant qui regarde ses livres

Du 15 au 19 février 2016 ont lieu les journées de la persévérance scolaire et ce, d’un bout à l’autre du Québec.

Dans la région de Chaudière-Appalaches, c’est l’organisme Préca, se présentant comme « partenaire pour la réussite éducative » qui veut augmenter le taux de persévérance scolaire. Sa coordonnatrice, Ariane Cyr, souhaite que les actions posées valorisent davantage notre jeunesse qui —depuis l’âge de 5 ans— évolue dans un système d’éducation où la persévérance contribue à favoriser le succès scolaire.

Un peu comme la St-Valentin qui arrive aussi en février, les journées de la persévérance scolaire devraient avoir un écho à l’année, même si l’action a lieu pendant une durée limitée à quatre jours.

Le message qui doit passer a tout à voir avec le succès scolaire parce qu’à l’enfance, la vie scolaire prendre énormément de place, d’où l’importance d’y persévérer, pour réussir. Et ensuite, d’être félicité pour cette persévérance. Au point où le succès devient secondaire, après la proverbiale directive première ayant trait à la persévérance, sous toutes ses formes.

Le fait de persévérer, c’est une occasion pour notre jeunesse de recevoir des félicitations mais c’est aussi un bon moment pour tous ceux qui font partie de leur vie de les encourager. Parents, amis, éducateurs et intervenants peuvent alors profiter de ce moment enthousiaste pour joindre leur voix au concert de bons mots, envers tous ces enfants qui brillent, en raison de leur persévérance.

Au-delà des « héros » de cette semaine de la persévérance scolaire, il ne faut pas perdre de vue que la persévérance, ça se cultive.

Il serait dès lors malhabile de ne féliciter que ceux qui ont bien saisi tous les degrés d’efforts faisant partie du spectre de la persévérance. Même un enfant qui saisit un seul degré du spectre de la persévérance devrait avoir droit à des encouragements spécifiques. Au fil du temps, le goût à la persévérance se développera probablement mieux si on prend acte des petits succès, aussi.

Comme le Projet partenaire pour la réussite en Estrie le dit si bien, dans une de ses bannières publicitaires, la persévérance scolaire, c’est l’affaire de tous.

On sent bien l’adage « ça prend un village pour élever un enfant » dans ce slogan qui colle à la réalité de la persévérance, telle qu’on souhaite la retrouver, sur le terrain, dans nos écoles, partout en province.

Quelle joie de penser au sourire d’un enfant qui ressent la fierté d’avoir persévéré assez longtemps pour réussir un projet, son année scolaire ou tout autre aspect de sa vie académique, voire, de sa vie, en général.

Sans faire une fixation sur la persévérance puisqu’il existe de nombreux autres facteurs qui mènent à la réussite, à l’école comme dans la vie, on peut se réjouir de voir qu’un message allant dans le sens de la persévérance soit émis, au Québec.

Si votre enfant ne reçoit pas toute l’attention que vous auriez souhaité à l’école, prenez quelques instant pour le féliciter, à la maison.

En tant que parent, vous aurez autant de satisfaction à le féliciter pour sa persévérance que votre enfant en aura à recevoir un tel compliment, en ligne avec des efforts réels qu’il fait, en vue d’avoir des succès scolaires.

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