Jacques Gourde à propos de la crise financière américaine

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Pas plus tard qu’hier, le jeudi 2 octobre 2008, la bourse de New York a vu environ un trilliard de dollars de « richesse » s’envoler en fumée, le temps d’un proverbial claquement de doigts.

L’heure est grave chez nos voisins du Sud et afin d’y voir un peu plus clair, le député sortant de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière, le Conservateur Jacques Gourde a accepté de répondre à notre entrevue, sur le thème qui fait la manchette de tous les grands journaux du monde.

Voici les réponses de M. Gourde…

1. Une crise financière aux proportions inédites a présentement cours, aux États-Unis. Quelle lecture faites-vous de cette situation?

La crise financière qui s’évit aux États-Unis est inquiétante, mais il ne faut pas oublier que notre structure du système bancaire est beaucoup plus saine que celle des États-Unis.

Aucune banque canadienne n’est en déficit, car les banques canadiennes n’ont pas accordé des prêts aussi risqués que leurs consœurs américaines. Notre situation financière est solide et nos lois bancaires canadiennes protègent beaucoup mieux les épargnants que les banques américaines.

Les détenteurs d’épargne et de fonds bancaires canadiens n’ont donc pas à s’inquiéter pour leurs dépôts qui sont prétégés par des lois plus complètes qu’aux États-Unis.

2. À votre avis, les électeurs de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière devraient-ils s’inquiéter de cette crise financière américaine?

Les fondements économiques de la circonscription de Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière, sont solides et très diversifiés.

Notre taux de chômage est très bas et nos entrepreneurs très dynamiques.

Tout ralentissement de l’économie américaine doit être pris au sérieux, mais ce n’est pas nécessairement dramatique dans la mesure où nos biens et services sont distribués dans différentes régions, provinces et pays différents.

D’où le proverbe de ne pas placer tous ses oeufs dans le même panier.

Il ne fait aucun doute que les électeurs de Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière seront heureux de se faire confirmer que le cadre financier canadien diffère de celui qu’on retrouve aux États-Unis, surtout lorsqu’on voit les effets désastreux que celà engendre.

J’ai beaucoup aimé le constat concernant nos entrepreneurs locaux qui sont très dynamiques. C’est le cas, en effet. Il faut cependant s’interroger sur la résilience de nos entrepreneurs exportateurs qui pourraient vivre un ralentissement économique américain plus difficilement que d’autres types d’entreprises.

Collectivement, nous devons nous appliquer à créer de la richesse et lorsque possible, tenter de vendre notre génie à l’extérieur du Canada, incluant aux États-Unis.

Ceci dit, il serait peut-être prudent de diversifier un peu plus nos marchés d’exportation, question de ne « pas mettre tous nos œufs dans le même panier », comme le dit si bien M. Gourde.

Bonne chance à Jacques Gourde pour la suite de sa campagne électorale.

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