À qui profitent les revenus des « tickets de contravention » à Lévis?

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Odomètre de voiiture

Si vous avez le malheur de dépasser la limite de vitesse permise, de ne pas arrêter à la ligne blanche à un intersection, à glisser un arrêt-stop (même lorsqu’il n’y a personne autour) ou une quirielle d’autres infractions au code de la sécurité routière du Québec, à Lévis, attendez-vous à devoir composer avec un « ticket » dont les coûts augmentent sans cesse.

Nos administrations publiques ont faim.

Grassement payés, les salaires et compensations de nos fonctionnaires représentent l’essentiel du budget de nos administrations publiques. Comme nos gouvernements sont dans la « business de taxer les citoyens« , ils s’y appliquent avec voracité et c’est, collectivement, qui en payons le prix.

À Lévis, par exemple, un automobiliste qui roule à 50 km/h dans une zone de 30 km/h (même si elle est mal annoncée) recevra une contravention de 95$ dont les frais sont divisés comme suit:

  • 55$ pour la « peine minimale »;
  • 26$ pour les « frais », déterminés par le code de la sécurité routière, partout au Québec; et
  • 14$ pour la « contribution » à l’IVAC et la CAVAC.

Il y a tellement de niveaux de la fonction publique qui s’enrichit à chaque « ticket » émis qu’il n’est pas surprenant qu’il y ait autant de pression qui soit mise sur les patrouilleurs de la police de Lévis pour émettre ceux-ci… notamment via les « trappes à tickets« , conçues stratégiquement pour confondre les automobilistes et maximiser les revenus.

Alors, 55$ pour avoir été 20 km/h de plus que la « limite permise »? Vraiment excessif. Totalement ridicule en considérant que s’il n’y avait pas eu de patrouilleur à cet endroit, il ne se serait rien passé de plus qu’une auto qui circule. Une banalité sans nom!

On ne parle pas d’un excès de vitesse de 100 km/h au-dessus de la limite permise, on parle de 20 km/h de trop dans une zone qui a été abaissée —de 20 km/h— au cours des dernières années pour satisfaire un lobby complètement déconnecté, anti-automobilistes… au point où les vitesses sont diminuées au point de ne plus faire de sens!

Sur le dos des automobilistes, tous les abus sont permis, si l’on se fie aux agissements des patrouilleurs de la police de Lévis qui se CACHENT pour PRENDRE des automobilistes EN DÉFAUT et leur charger un maximum d’argent, pour des infractions SANS IMPORTANCE.

Attraper les vrais bandits, à Lévis?

Euh… c’est très secondaire parce que les patrouilleurs sont trop occupés à émettre des CONTRAVENTIONS aux citoyens qui utilisent leur véhicule pour gagner leur vie.

La guerre aux jeunes pères et mères de famille. La guerre contre la classe moyenne. La guerre contre les honnêtes citoyens. Dans les faits, ce qu’on observe sur le terrain, c’est ça, la principale tâche des patrouilleurs de la police de Lévis.

Pendant que les citoyens se font tondre la laine sur le dos par les patrouilleurs qui font le sale boulot d’aller vampiriser les automobilistes, les fonctionnaires, eux, sont fous de joie à l’idée de nager dans l’argent qui a été soutiré aux citoyens qui ont commis des infractions qui, au fond, n’en sont pas.

C’est tellement débile, les frais exigés sur chaque contravention, à Lévis, que la police n’a même AUCUNE IDÉE de ce à quoi peut bien servir le 26$ de « frais ». C’est aussi dingue que ça!

Faites le test. Appelez la police de Lévis et demandez ce qui suit:

  • À qui va le 26$ de « frais » imposés sur chaque contravention; et
  • À quoi sert le 26$ de « frais », exactement (comment il est « ventilé »).

Vous verrez, ils ne savent RIEN comme quoi ils émettent des contraventions sans même savoir POURQUOI ils vident les poches des automobilistes.

Quelle sorte de police mène une guerre financière contre ses citoyens sans même comprendre la base de l’utilisation des « frais » qui sont imposés? Apparemment, à la police de Lévis, ça fonctionne ainsi et ça ne semble poser aucun problème.

Et les 14$ de frais imposés, depuis 1988, pour financer l’IVAC et le CAVAC… ayoye. Quelle spectaculaire entrée d’argent pour financer les emplois des fonctionnaires qui y travaillent. À Québec seulement, au CAVAC, c’est plus de 900,000$ de salaire annuel que ces fonctionnaires reçoivent… pour classer quelques dossiers! La belle vie, aux dépens des automobilistes, encore une fois.

Et ne perdez pas votre temps à essayer de trouver quelqu’un, à la ville de Lévis, qui voudra expliquer ce qu’il advient du 55$ de « peine minimale » associé au « ticket » dont on parle ici. Juste de poser la question semble provoquer un ÉNORME INCONFORT parce que c’est un sujet chaud; il ne faudrait surtout pas que les automobilistes comprennent à quoi sert tout l’argent qui leur est soutiré. Ça pourrait les choquer alors ils se taisent essaient de noyer le poisson.

Comme pour de nombreux autres dossiers à Lévis, les élus et les fonctionnaires font des pirouettes pour éviter de répondre aux vraies questions. Dans ce cas-ci, « où vont les 55$ des peines minimales, exactement » est tout ce qu’il faut pour voir les « responsables » fuir leurs « responsabilités ».

La transparence, à Lévis?

Disons que ça aurait besoin d’un grand coup de balais, au riche royaume des élus et des fonctionnaires. Ils font tellement d’argent sur notre dos qu’ils oublient qu’on a des droits, nous aussi. Et un de ces droits, c’est le droit à la transparence dans l’administration municipale.

Et vous, en tant qu’automobilistes à Lévis, n’êtes-vous pas tannés d’être la CIBLE des patrouilleurs qui se CACHENT près des « trappes à tickets »?

N’êtes-vous pas tannés de recevoir des contraventions tellement dispendieuses qu’elles ne correspondent ABSOLUMENT PAS à la gravité des infractions commises? Tout ça pour alimenter une administration tatillonne, injuste et hors-de-contrôle, au plan financier?

Les automobilistes qui circulent à Lévis voient les patrouilleurs qui font leur argent sur leur dos. Les patrouilleurs sont devenus des « junkies à tickets » et à la fin du mois, on les voit se bousculer près des « trappes à tickets », souvent à deux ou trois véhicules au même endroit pour atteindre leurs QUOTAS mensuels d’émission d’infractions. Tout ça pendant que les bandits, les vrais criminels, font à peu près ce qu’ils veulent, sur le territoire de la ville.

Si les policiers de Lévis passaient plus de temps à FAIRE LE TRAVAIL de prévention du crime, du VRAI CRIME, il y aurait moins de patrouilleurs dans nos rues en train d’attaquer financièrement les automobilistes… et la sécurité routière serait tout aussi bien servie!

Le jour où la police de Lévis sera capable d’expliquer très exactement ce qu’il advient de tous les « frais » qui sont imposés aux automobilistes, sur chacun de leurs constats d’infraction, on aura déjà fait un pas en avant.

D’ici là, c’est le « bar ouvert » contre les automobilistes et contre les citoyens, via les innombrables « trappes à tickets » où les policiers de Lévis font leurs choix gras.

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