La crise financière aux États-Unis

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Ça va très mal, chez nos voisins du Sud…

Ceux qui suivent l’actualité savet depuis longtemps que la montée, depuis 1992, des produits dérivés sur les principales bourses américaines aurait des effets désastreux sur la devise américaine -et- sur les citoyens, qui tout au long de cette proverbiale orgie de placements non-adossés à des actifs tangibles, croyaient qu’il s’agissait de placements « normaux ».

Or, il n’en est rien.

Aux États-Unis comme au Canada, les produits dérivés sont un cancer.

Idéalement, le prochain gouvernement canadien devrait signer un arrêt permanent contre —tous les produits dérivés— et ce, de manière permanente.

Si vous croyez encore que les problèmes économiques américains viennent des défauts d’hypothèques, considérez qu’il en aurait coûté, en date de la semaine dernière, environ 100MM$ pour payer -la totalité- des hypothèques « en défaut »… on est très loin du « plan de sauvetage » de 700MM$.

Pourquoi?

Parce qu’il n’a jamais été question de sauver les banques de Wall Street des « défauts de paiements d’hypothèques » (ça, c’est de la bouillie pour les chats) mais bien de les sauver de leurs dettes astronomiques contractés sur le marché des produits dérivés.

C’est très grave et il faut cesser de penser que « ça va passer comme une lettre à la poste ».

Le public du monde entier se fait mentir au visage, sur une base quotidienne, par presque tous les « grands médias » et pendant ce temps-là, George W. Bush, Barack Obama et John McCain font front commun pour payer un parachute doré à leurs amis archi-milliardaires, payé sur le dos de tous les autres américains!

La dette américaine s’élève à environ 9 trilliards de dollars et suite à la nouvelle version du « plan de sauvetage des banquiers sans morale qui ont volés les honnêtes citoyens pendant des années », il faudra ajouter au moins 5 trilliards de plus à cette dette… c’est de la folie quand on sait que malgré l’énormité des ce chiffre, ce ne sera qu’un goute d’eau dans ce gouffre financier fabriqué de toutes pièces par les « bandits à cravates » de Wall Street.

Et si vous croyez que les criminels à l’origine de ce scandale « souffrent » pendant les délibérations à Washington, rassurez-vous car la Réserve fédérale américaine leur a gentilment « prêté » (voulant dire « donné », dans les circonstances) plus de 918MM$ comme « aide temporaire ».

Lorsque vous volez vos voisins et mettez continuellement le feu à leurs maisons, est-ce que vous devriez vous attendre à recevoir des milliers de dollars pour « compenser vos peines »?

Évidemment pas mais c’est pourtant ce qui se passe, en ce moment, aux États-Unis.

Il existe des être ignobles qui s’enrichissent grâce à l’indifférence de trop de gens face à la politique et aux questions économiques de base. Les produits dérivés ont été inventés pour enrichir les ultra-riches et apauvrir toutes les autres classes de la société.

En acceptant l’existence de produits dérivés, nous signons indirectement le droit pour les ultra-riches de réduire tous les autres citoyens à l’esclavage économique.

Les produits dérivés (surtout dans leur forme actuelle) doivent être bannis, pour toujours.

Le prochain gouvernement à Ottawa doit arracher notre souveraineté économique des mains hideuses des banquiers de Bay Street, à Toronto mais aussi ailleurs au pays, qui se servent des produits dérivés pour mener notre pays et tous ses citoyens vers une abysse financière sans fin… comme aux États-Unis.

Ça peut prendre quelques mois ou quelques années pour rattraper les États-Unis dans leur malheur mais tant que nous tolèrerons les produits dérivés, en tant que société, nous seront condamnés à nous apauvrir collectivement, de jour en jour.

Et enlevez-vous de la tête que « le vrai problème » vient des défauts de paiement des hypothèques résidentiels. Les banques rappellent des prêts de manière sauvage pour s’approprier des actifs qu’ils revendront plus tard à prix d’or — les banques savent trop bien que leur argent ne vaut rien comparé à des actifs qui, eux, sont bien réels.

Les Américains ne veulent pas sauver des banquiers qui se sont enrichis éhontément sur leur dos en abusant de leur dur labeur pour multiplier sans fin leur propre richesse, qu’ils ont caché dans des paradis fiscaux.

Il faut appuyer les Américains, à savoir les « honnêtes citoyens américains », dans leur combat contre les promoteurs de cette nouvelle vague, plus odieuse que jamais, d’oppression économique dictée par les ultra-riches (et aussi les « puissants ») qui considèrent les gens comme étant du vulgaire « bétail ».

Oui à un libre marché équilibré et juste.

Non à tout le reste, incluant les produits dérivés et l’avarice sans fin des escrocs de Wall Street qui crachent au visage de tous les honnêtes travailleurs en leur volant, directment ou non, le peu qu’ils ont pour consolider encore davantage leur montagne de liquidités et d’actifs tangibles.

Les Américains et les Canadiens doivent en finir, une fois pour toutes, avec les « vampire financiers » car tant qu’ils ne seront pas stoppés, il continueront à faire des centaines de millions de victimes.

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