Déluge de mauvaises nouvelles

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Les gens ont raison de se sentir attaqués de toute part par le flot (apparemment) incessant de mauvaises nouvelles qui défraient les manchettes, jour après jour.

C’est bien beau se sentir concerné par un problème mais ce n’est pas comme si le « commun des mortels » pouvait y faire quoique ce soit!

Crise financière — à part migrer ses avoirs liquides vers des titres facilement monnayables et des outils de production (de richesse), il n’y a à peu près rien à faire. La crise est née de l’avarice sans fin des banquiers et ça ne semble pas en voie de changer.

MJF — la ministre des Finances du Québec se défile de tout. Mario Dumont a cité, dès le mois d’août 2008, une étude de Radio-Canada évoquant une perte de 38MM$ à la Caisse de dépôt et elle a dénoncé cette « manœuvre » en la qualifiant de « technique pour faire peur au monde ». Elle et Jean Charest ont mis le paquet, avant, pendant et après les élections de novembre 2008 pour dire que les finances de la Caisse de dépôt se portaient bien. Jusqu’en février 2009, tout allait très bien à la Caisse de dépôt. Le scandale des 40MM$ de pertes a éclaté au début de mars 2009 et là, la ministre MJF a joué la comédie en prétendant que cette perte lui était, jusqu’alors, totalement inconnue! Ayoye… Et MJF insiste pour NE PAS S’EXCUSER de quoique ce soit, devant le peuple québécois, même si elle avait la responsabilité ultime de la bonne gestion, à la Caisse. C’est tellement épouvantable que ça ne peut pas en rester là.

Caisse de dépôt — les dirigeants auront beau se cacher pour éviter d’être interviewés (et questionnés), les Québécois ont vu dans leur jeu qui consistait à investir dans des placements très risqués pour augmenter (de manière démesurée) leurs « bonis de performance ». Ces « dirigeants » et membres des différents « conseils » de la Caisse méritent tous, sans aucune exception, d’être congédiés puis poursuivis pour grossière incompétence. Perdre 25% de l’actif sous gestion en une seule petite année, il faut le faire!

Michael Sabia — fort probablement choisi par l’establishment libéral (et fort probablement la famille Desmarais qui, rappelons-le, a sauvé les fesses d’Henri-Paul Rousseau qui leur baisera éternellement la main pour leur « grandeur d’âme ») au moins deux semaines avant sa nomination et imposé, à toute fin pratique, via une décision (lire: « coup de cœur ») de Robert Tessier, lui-même « nommé » une semaine avant. Sabia est un perdant chronique, un arriviste, un liquidateur de richesses québécoises aux mains des étrangers et qui plus est, un avaricieux sans gêne qui s’en met plein les poches quand les petits investisseurs, eux, encaissent les coups. Il est Ontarien et on peut en faire abstraction mais le fait qu’il soit un fédéraliste entêté et incompétent le disqualifie immédiatement d’une nomination à un poste aussi important, au Québec. Et pourtant, ce pousseux de crayon, nonchalant et sans réelle envergure a déjà commencé à collecter son imposant salaire à la Caisse… quelle insulte pour tous les Québécois. Totalement inacceptable.

Jean Charest — il dit qu’il a les deux mains sur le volant mais à part nous soumettre au nouvel ordre mondial, probablement sous la supervision de la puissante famille Desmarais, il ne fait à peu près rien pour les Québécois qui, en période de crise financière, s’attendent à plus de rigueur, de transparence et de responsabilité de leur PM.

Et ça continue comme ça, à chaque jour, avec la parade des clowns qui nous mettent « leurs problèmes » sur le dos en prenant bien soin d’ajouter qu’ils ne sont responsables de rien.

Les gens doivent apprendre à dire non.

Un homme, comme Henri-Paul Rousseau, qui empoche environ 2M$ en un an pour faire perdre 40MM$ à l’ensemble des Québécois ne peut pas s’en tirer avec une banale conférence devant une chambre de commerce — sous la présidence d’une membre de la famille Desmarais, en plus!

Assez, c’est assez!

L’incompétence ronflante, la malveillance, l’avarice et la culture du secret nous ruinent la vie, le moral et le portefeuille.

Pour le bonheur d’une poignée de privilégiés, la population au complet s’appauvrit.

La richesse ne se répartit plus, en société car, à l’évidence, elle ne fait que se concentrer. C’est là un problème majeur que personne « en autorité » ne semble pressé d’adresser.

Il revient donc au peuple de se lever, de prendre les moyens d’être entendu et de mettre fin à la descente vers l’esclavage économique des Québécois.

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4 Commentaires

  1. Le dossier de Michael Sabia ne s’améliore pas.

    Ce vulgaire « pion placé de force par le clan libéral de Jean Charest » pour continuer à mener la Caisse vers d’autres précipices (encore méconnus du public mais soigneusement préparés par le nouvel ordre mondial pour VOLER les pensions des travailleurs québécois), sera grassement rémunéré.

    En effet, nous avons appris que Michael Sabia profitera, lui aussi, des BONIS DE PERFORMANCE qui ont mené, au moins en partie, à la perte de 40MM$.

    L’avarice sans bornes des précédents administrateurs qui plaçaient l’argent des autres pour leur profit personnel connaitra probablement de nouveaux sommet sous le règne TOTALEMENT ILLÉGITIME de Sabia.

    Nous avons vu ce qu’il a fait à la tête de BCE alors ça augure très, très mal pour la Caisse de dépôt qui, à l’évidence, va continuer de tomber afin de faire transiter d’autres dizaines de milliards entre les mains d’une élite mondiale aux sombres dessins qui manœuvre afin de faire tomber tous les citoyens —incluant les travailleurs de l’état et les retraités— sous sa « gouverne mondialiste » qui terrassera nos économies nationales.

    Michael Sabia est déjà détesté de tous… sauf de ses maîtres libéraux et de quelques copains, hauts-placés, dans les cercles élitistes montréalais.

    Les Québécois doivent se lever et exiger qu’un PDG digne de ce titre soit choisi, idéalement, par le peuple et non ses « élus » qui, selon toute vraisemblance, ont TRAHI les citoyens pour servir, directement ou non, les intérêts du nouvel ordre mondial.

    La Caisse de dépôt doit éliminer les « administrateurs complaisants » qui se taisent, en ce moment, malgré l’ampleur sans précédent de la crise qui secoue cette institution de première importance, pour tous les Québécois.

    À force de « tolérer » Sabia, ce dernier aura tôt fait de décider en fonction de ses BONIS DE PERFORMANCE et il nous appauvrira collectivement de plusieurs milliards pour s’enrichir personnellement de quelques millions… eu peu comme il vient de le faire avec la transaction avortée de Bell.

    Il ne fait aucun doute que Sabia doit partir, qu’il soit d’accord ou non. Les Québécois ne lui doivent rien et il existe sûrement d’autres compagnies qu’il peut aller saboter tout en s’empiffrant dans des millions de dollars acquis selon sa formule passablement efficace du « moi d’abord, les autres loin derrière »…

    Sérieusement, les Québécois ne peuvent pas laisser passer une série d’affronts comme ceux-là.

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