À Lévis, on a pris l’habitude de se bomber le torse et de pavoiser à propos de notre prédisposition à la prospérité, pour nos entreprises et pour nos concitoyens. C’est évidemment une bonne chose!
Mais…
Il ne faudrait pas non-plus perdre de vue que la crise financière (ou ce qu’elle engendre) nous touche, ici aussi.
Selon Statistique Canada, dans Chaudière-Appalaches, le taux de chômage est passé de 7,3 % en février à 7,9 % en mars, en hausse de 0,6%. Une hausse comme celle-là a des effets très réels, sur le terrain, notamment pour ceux qui sont à la recherche d’un nouvel emploi.
De l’autre côté du Fleuve St-Laurent, sur la rive-nord, Québec a affiché un taux de chômage de 5,6% en mars, soit une hausse de 0,4% par rapport à février, où le taux était de 5,2 %.
Au Canada, la situation ne s’améliore pas non-plus car le taux de chômage est passé de 7,7 % en février à 8,0% en mars. Il s’agit de son niveau le plus élevé en… 7 ans!
Cette progression de la hausse du taux de chômage au pays a été amorcée en octobre 2008. Au cours des 5 derniers mois, l’économie canadienne a perdu 357,000 emplois.
Alors, que faire si vous cherchez un emploi?
Il faut redoubler d’efforts pour rejoindre les employeurs — à part les contacts via la famille ou les amis, il faut prendre le bâton du pèlerin et se faire connaître… même auprès des employeurs qui ne nous sont pas (encore) familiers.
Ceux qui voudraient gagner du temps (et plus d’argent) peuvent, quant à eux, utiliser un nouveau service offert par Emploi.qc.ca, le blogue d’emploi du Québec, où les travailleurs peuvent publiciser leur profil —et— leur disponibilité.
Il s’agit d’un service novateur qui reprend le concept des employeurs qui affichent des emplois en l’appliquant, cette fois-ci, aux travailleurs.
Les employeurs ne demandent pas mieux, pour leur part, que de se faire impressionner par des travailleurs qui savent mieux se présenter (et se vendre) que les autres.
En 2009, ce n’est pas tout d’avoir un emploi car il faut aussi savoir le garder. Et lorsqu’on a pas encore obtenu l’emploi tant recherché, il faut savoir se démarquer pour l’obtenir.
Le simple fait d’envoyer votre curriculum vitæ à un employeur ne suffit plus… à moins de viser un emploi au salaire minimum et encore là, c’est l’équivalent d’un coup d’épée dans l’eau, dans la grande majorité des cas.
Les travailleurs lévisiens sont reconnus pour leurs compétences, leurs talents, leur ardeur au travail et surtout, leur débrouillardise. Ça joue en notre faveur mais il ne faudra pas devenir complaisants, par rapport à notre (relative) bonne fortune.
En passant, bonne chance à tous ceux qui se cherchent un emploi, dans la région!
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